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Cigarette électronique

Principe et technologie

Principe

La cigarette électronique est basée sur un dispositif qui produit de la vapeur. Elle utilise deux techniques différentes pour ce faire. La technique des ultrasons, complexe, et coûteuse à mettre en œuvre d'une manière industrielle. La technique de la résistance chauffante, est la plus employée actuellement, sur la plupart des cigarettes électroniques commercialisées.

Un liquide appelé e-liquide, est évaporé à la température de 50°C à 60°C, par le biais d'une mèche ou d'une tresse chauffante. C'est une solution composée d'additifs alimentaires courants, soit de propylène de glycol (PG), soit de glycérine végétale (VG). Le propylène de glycol se trouve aussi dans de nombreux produits de consommation courante, comme le dentifrice, le sirop, le shampoing… Le PG a été employé depuis les années 50, comme complément chimique dans les nébuliseurs et les inhalateurs utilisés notamment pour le traitement de l'asthme. Il est rassurant de constater qu'il n'apportait aucun effet secondaire grave. Il retient l'eau, et ceci le classe comme l'élément de choix dans le médicament atomisé. C'est un élément que l'on retrouve également dans les fumigènes, employés sur scène ou dans les discothèques.

L'e-liquide peut être chargé d'arômes (artificiels ou naturels), auxquels on ajoute une dose variable de nicotine. La dose de cette dernière peut varier de zéro à 36 mg/ml. La dose moyenne admise est de 10 à 14 mg/ml. Vous pouvez lire la concentration en mg, sur le flacon de liquide, ou directement sur la cartouche. Le dosage est naturellement un point essentiel pour l' utilisation de cette cigarette de substitution.

Pour « vapoter », l'usager actionne le chauffage de la résistance, et déclenche ainsi l'évaporation de l'e-liquide. Dans les systèmes qui sont actuellement en vente, le déclenchement peut se fait d'une manière automatique, grâce à un détecteur qui fonctionne à l'aspiration de l'usager. Au moment de l'aspiration, la vapeur se mélange à l'air extérieur, et forme un aspect fumé une fois projeté.

Technologie

Une cigarette électronique c'est un outil qui comprend un corps cylindrique en métal, une résistance électrique, une cartouche contenant l'e-liquide, un dispositif électrique et une batterie, pour le chauffage du liquide. L'ensemble comprenant la résistance (de 1,25 ohm à 5 ohms), la tresse ou la mèche, est appelé atomiseur. Il existe deux grandes familles d' atomiseurs, celles qui peuvent recevoir des cartouches avec bourre (filtre) ou sans bourre.

Le plus souvent l'atomiseur et la cartouche constituent un ensemble compact, appelé le cartomiseur. Mais les cartouches peuvent être aussi sans bourre. L'atomiseur est classé comme un consommable, qui peut être rechargé plusieurs fois et remplacé périodiquement.

La diode qui s'allume lors de l'aspiration du « fumeur » est alimentée en électricité par une batterie. Les fabricants tendent actuellement, vers la standardisation des pas de vis, permettant de fixer l'atomiseur. Les batteries utilisées varient par leur taille, leur poids et donc par leur capacité (mesurée en milliampère/heure) et leur autonomie. La quantité de vapeur produite est fonction de la tension produite.

La cartouche contenant le liquide constitué de solvant et de nicotine, au dosage variable, est un réservoir cylindrique, généralement en plastique. La contenance du réservoir varie de 0,5 à 7 ml. Elle contient généralement une bourre, qui limite l'écoulement de l'e-liquide. Deux ouvertures permettent la réception de la mèche de l'atomiseur et l'évacuation de la vapeur. La « cigarette » est parfois munie d'un bec pour la mise en bouche.

Les différents types

Cigarette mini

Les e-cigarettes mini ont été conçues pour être plus discrètes. Elles ressemblent aux cigarettes traditionnelles, avec un embout en forme de bec de sifflet très apprécié des utilisateurs. Mais leur petite taille, limite leur autonomie, notamment pour les super mini, qui sont encore plus petites. Pour plaire aux consommateurs, les minis sont présentés en plusieurs coloris, allant du rose bonbon au gris métallisé.

La miniaturisation des batteries contribue à augmenter leur prix. Ce modèle n'est pas conseillé pour les gros « vapoteurs ». La cartouche d'une cigarette électronique mini, contient 0,5 ml de liquide, correspondant à une soixantaine de bouffées. Elle correspond donc à environ 5 ou 6 cigarettes classiques.

Cigarette eGo

Si vous êtes un fan de la mode, vous opterez pour l'eGo, le dernier né des cigarettes électroniques. Cette déclinaison est située entre le stylo et la cigarette stylo. Elle se distingue par sa possibilité de personnalisation, offerte grâce à l'interchangeabilité de ses accessoires. Ce type de cigarette permet d'accroître l'autonomie, en changeant les batteries, ou en adoptant un réservoir plus volumineux.

Le caractère modulaire de ce produit permet de modifier l'embout et/ou l'atomiseur. Ce palliatif à la cigarette existe en version manuelle et automatique. Les accessoires nécessitent en général l'emploi d'une housse de transport. Le poids de cette cigarette électronique ne permet pas une tenue de ce petit instrument entre les lèvres du fumeur. Cependant, pour un produit de mode, son rapport qualité/prix est intéressant.

Cigarette Mod

La cigarette électronique Mod est prisée par les personnes qui aiment se faire remarquer. Ce modèle se distingue par une plus grande autonomie. La production de vapeur est aussi plus forte que les autres petits modèles.

Les batteries sont plus performantes et le volume accentué des cartouches est caractéristique, et ne la rende plus comparable à la cigarette classique (tabac). Une cigarette rechargeable, Mod, Stylo, correspond environ à 15 cigarettes tabac. Il est à noter qu'on peut aussi trouver des cigares et des pipes électroniques. Ce type de cigarette est plutôt atypique.

Cigare électronique et pipe électronique

Sur le même principe que la cigarette électronique, on peut utiliser un cigare électronique. Les dimensions des cigares sont variables et varient en fonction des multiples modèles. Ils sont le plus souvent, recouverts de papier, pour accentuer la ressemblance avec le cigare classique. La capacité des cartouches (jetables ou rechargeables), permet d'en tirer de 120 à 130 bouffées.

Tout est également fait pour que la pipe électronique ressemble le plus possible aux pipes traditionnelles. La cartouche et l'atomiseur sont naturellement logés dans la tête de pipe, le reste de la pipe contenant la batterie. La taille de la pipe, plus massive que celle d'une cigarette permet la mise en place d'un plus grand réservoir de liquide. Une recharge permet de tirer environ 140 à 150 bonnes bouffées.

Le tabagisme

Les dégâts du tabagisme

En France, on compte actuellement plus de 14 millions de fumeurs, dont environ 17 % consomment plus de 20 cigarettes par jour… La vente de cigarette sur le territoire national, a atteint en 2008, les 55 milliards de cigarettes, représentant un montant global de 15 milliards d'euros. Bien que le tabac soit la première cause du décès annuel avec 60 000 personnes (soit 1/1000 de la population française), il continue à séduire des gens, notamment les jeunes et les femmes. Malheureusement, les dégâts touchent également les non-fumeurs, contraints d'aspirer l'air toxique qui les entoure.

Les statistiques officielles, démontre que les risques de décès par infarctus ou par un cancer du poumon, sont beaucoup plus élevés chez les fumeurs, que chez les non fumeurs de tabac. De l'avis général, la cigarette renferme plus de 40 substances cancérigènes, sur les 4 000 composés toxiques qu'elle libère. 90% des cancers du poumon proviennent de la consommation de cigarettes contenant du tabac. De plus, d'après les statistiques, l'espérance de vie est réduite de vingt ans en moyenne chez un fumeur sur quatre. Cependant, le tabagisme est la première cause de mortalité que l'on peut éviter. Il y a également, un impact notable sur le budget personnel ou familial, contraint de suivre les caprices du manque physique lié au tabac. Pour les fumeurs de cigarettes traditionnelles, la dépendance au tabac est donc ruineuse pour le porte monnaie, autant que pour la santé.

Les victimes de la cigarette nocive essaient de minimiser les méfaits pourtant avérés du tabac. Portée par les publicités et les techniques de vente, la consommation tend à augmenter, après une baisse notable en 1970. Un jeune sur deux, entre 20 et 25 ans, est pris dans l'engrenage de la cigarette. Et l'on note une forte proportion de consommateurs novices chez les jeunes filles de moins de 15 ans. Le tiers des Français fume, et comporte de plus en plus de fumeuses de tous âges. Cet accroissement de la consommation chez les filles et les femmes, est dramatique, du fait des retombées à terme, sur les enfants. Malgré les efforts des pouvoirs publics et devant la faiblesse des effets des différentes campagnes d'information, le nombre de victimes du tabac pourrait atteindre le double du chiffre actuel. Dans un tel contexte, il n'est pas surprenant que la cigarette électronique rencontre autant de succès.

La lutte contre le tabagisme

L'opinion publique est sensibilisée au fléau apporté par la tabagie, par de nombreuses campagnes d'information et de prévention. Une large majorité de Français s'avère favorable à l'interdiction de fumer. En France, la lutte contre le tabagisme est une classée comme une priorité de santé publique. Les taxes publiques supportées par la vente des paquets de cigarettes et de tabac, sont régulièrement relevées, ce qui porte le prix des cigarettes à un niveau apparaissant prohibitif. Mais les professionnels chargés de la santé publique estiment que ces augmentations sont trop étalées dans le temps, et pas assez brutales.

La lutte des pouvoirs publics contre le tabagisme se présente actuellement sous plusieurs formes. Différentes campagnes de sensibilisations anti-tabac sont menées par des organisations de santé publique. De nombreux acteurs associatifs, médicaux, administratifs ou éducatifs, militent à travers divers plans de lutte. Les inscriptions d'avertissement sur les paquets de cigarettes, deviennent de plus en plus visibles et alarmants. Des conférences et des débats sont aussi organisés à l'intention des fumeurs, afin qu'ils soient informés de la présence de mercure, d'acide cyanhydrique et d'acétone dans les cigarettes qu'ils consomment. Jusqu'à maintenant, les accros au tabac ont eu du mal à sortir de leur dépendance à la nicotine, qui n'est autre qu'une vraie drogue. De ce fait les rechutes sont fréquentes. Parmi la panoplie de médicaments aidant au sevrage des consommateurs, la cigarette électronique apparaît comme une alternative prometteuse.

La France comme d'autres pays européens, mais avec retard, s'efforce de résister aux lobbys et d'assurer une meilleure protection des non fumeurs vis-à-vis des risques encourus avec le tabagisme passif, qui est à l'origine de 5 000 décès par an en France. Il est désormais interdit de fumer dans un lieu à usage collectif depuis le décret du 15 novembre 2006. Cette interdiction a été étendue depuis aux entreprises, administrations, établissement d'enseignement et de santé, cafés, hôtels, restaurants, dits de convivialité. C'est une mesure accueillie favorablement par les français non fumeurs, mais vilipendée par les fumeurs, au nom de l'atteinte à la liberté…

Choix, précautions et conseils d'utilisation

Choix

La variété de plus en plus grande des cigarettes électronique, permet de satisfaire tous les consommateurs. Mais cette diversité donne l'embarras du choix aux fumeurs. Outre le choix du type de cigarettes, le fumeur a à sa disposition un grand nombre d' accessoires.

Le choix de la cigarette électronique dépendra de son usage, du motif, du budget, etc. L'esthétique occupe naturellement une place prépondérante dans le choix, en particulier chez les femmes. La relative modicité du coût de l'e-cigarette, fait que le fumeur peut tester différents systèmes avant d'être fidèle à celle qui lui convient la mieux. De ce point de vue, la cigarette jetable et ou la cigarette stylo, permettent de tester le matériel et le fumeur.

Si l'adoption de la cigarette électronique à pour but une réduction de la consommation de tabac et de nicotine, ou si elle est prévue, pour conduire à l'arrêt de l'intoxication, les choix seront différents. Une e-cigarette n'est pas un remède miracle, mais elle constitue un moyen progressif mais efficace, pour franchir la difficile étape permettant de rompre avec une addiction. Si tel est l'objectif recherché, le modèle stylo et l'eGo sont appropriés.

La capacité d'autonomie de cet accessoire dépendra de vos besoins actuels, qui constituent le point de départ de votre « cure ». C'est l'utilisateur qui va devoir moduler dans le temps et à sa guise, la dégressivité du degré de nicotine et la fréquence de tirage des bouffées. L'emploi de cigarettes de moins en moins performantes et dosées de plus en plus faiblement, permettra une « désintoxication » progressive et en douceur, l'accoutumance s'estompant eu à peu.

La crainte d'une prise de poids non maîtrisée, est avec l'addiction, le second frein à la volonté d'arrêter de fumer du tabac. C'est encore plus vrai chez les femmes que chez les hommes. De ce point de vue, la cigarette électronique, grâce au dosage dégressif de la cartouche réduit fortement les risques.

Précautions

Même si la nuisance est moindre, comme la cigarette ordinaire, la cigarette électronique ne convient pas dans les locaux mal aérés. Il est en outre évident que pour que cette alternative soit profitable, il ne faut pas que le dosage en nicotine soit accru. Il ne faut pas non plus augmenter la consommation (nombre de tirages par jour), sous prétexte que c'est peu nocif et moins cher que le tabac.

Vous trouverez sur le site Internet qui a votre préférence, des conseils pratiques qui peuvent vous aider dans votre choix. Les plus curieux peuvent aussi aller sur les forums. En matière de cigarettes électroniques, il ne faut pas hésiter à changer de modèle, pour trouver celui qui vous convient le mieux.

Conseils d'utilisation

Avant la première utilisation de votre cigarette électronique, il faut prendre soin de charger la batterie toute une nuit. Pour éviter le désagrément d'une « panne » due à une batterie vide, il est prudent d'avoir une batterie chargée à portée de la main. C'est le clignotement du led de la cigarette, qui signale qu'il faut recharger la batterie.

Lorsqu'aucune fumée ne sort, alors que la batterie semble chargée, c'est qu'il est temps de changer la cartouche. Une cartouche vide, se caractérise par la couleur blanche du bâtonnet contenant l'e-liquide. Un serrage doux de la batterie peut permettre une meilleure production de fumée. Il en est parfois de même en orientant différemment la cartouche.

Avant sa première mise en service, il faut verser 2 gouttes de liquide sur la tresse de l'atomiseur. Ce n'est qu'au bout d'une à deux semaines qu'il fonctionne à son maximum. Les atomiseurs sont généralement auto nettoyants, mais un lavage à l'eau très chaude est utile une fois par semaine. Le système doit être redevenu sec, avant d'être réutilisé De temps en temps, un soufflage dans l'atomiseur est cependant conseillé. Un nettoyage plus poussé peut être réalisé à l'aide d'une aiguille ou d'un simple trombone ouvert. Les points de contact avec l'atomiseur sont à tenir au sec. Pour des raisons évidentes d'hygiène, un atomiseur ne se prête pas. Les batteries doivent être déposées dans des lieux prévus pour leur recyclage.

Vente, SAV, Prix et garantie

Vente et SAV

La cigarette électronique n'est pas un produit vendu en pharmacie, à la différence des autres produits destinés à arrêter de fumer. Il est naturellement possible de s'en procurer sur Internet, notamment sur le présent site. Cependant, la dose de nicotine contenue dans les recharges (e-liquide), doit être au maximum de 10 mg/ml. Sinon, l'e-cigarette doit avoir obtenue une autorisation de mise sur le marché (AMM).

Comme nous l'avons indiqué ci-dessus, les modèles en vente, sont très divers, ce qui permet à chaque consommateur de tester celui qui lui convient le mieux. Les nombreux accessoires permettent d'améliorer le confort des fumeurs. Certains d'entre eux ont un intérêt esthétique très appréciable. Le service après vente, concerne la fourniture des recharges e-liquide (avec ou sans nicotine) et des recharges batteries.

Prix

Le prix des cigarettes électroniques dépend naturellement de la technologie, du modèle et du design. Le coût des recharges, vient s'ajouter, mais il est proportionnel à l'utilisation. Lors de l'achat initial de la cigarette électronique ou du kit cigarette électronique, vous devriez acquérir une recharge avec atomiseur, aromatisée à votre goût, et contenant la dose de nicotine souhaitée. S'il s'agit d'un kit, il doit comprendre un chargeur, avec la batterie correspondante.

Garantie

Les e-cigarettes vendues, sont garanties trois mois. Elles sont naturellement échangées ou remboursées, sur simple demande, en cas de défaut de fabrication constaté et vérifié.

Considérés comme des pièces, les chargeurs de batterie, sont généralement garantis un an. La garantie de la batterie est garantie trois mois. Les cartouches de recharge (avec ou sans nicotine), ne sont pas garanties, alors que le cartomiseur est garanti à la livraison. Tout problème éventuel doit être signalé au vendeur, sous 48 heures.

Avantages et inconvénients

Avantages

Les avantages de la cigarette électronique

Tout le monde s'accorde pour dire que comparativement à la cigarette « tabac », la cigarette électronique ne présente que des avantages. N'oublions pas que la cigarette classique contient plus de 4 000 produits toxiques, dont certains sont très cancérigènes. Selon certaines études, la cigarette électronique serait 1 000 fois moins dangereuse !

Des études scientifiques auraient constatées que c'est une méthode qui s'avère plus efficace que les méthodes pharmaceutiques préconisées, dans la lutte contre le tabagisme. 30% des personnes auraient arrêtés de fumer en adoptant ce système, alors qu'avec des médicaments, le taux de sevrage du tabac, n'atteindrait que 10%. Il s'agit donc d'une méthode douce. En outre, il convient de noter que même pour ceux qui n'arrivent pas à atteindre le dosage avec 0% de nicotine, un grand nombre réussissent à baisser nettement, le taux du dosage nicotine. Il faut aussi noter que ce système de substitution évite les symptômes du manque, les maux de tête, le stress, la baisse de la concentration et du moral.

Pour les personnes qui entourent le vapoteur, notamment la famille, les nuisances sont quasi nulles. En effet, il n'est pas possible de parler de tabagisme passif avec les cigarettes électroniques. A la maison ou au travail, c'est donc la marque d'un respect de la santé d'autrui. Cette cigarette de substitution, fera aussi disparaître les cendriers souvent sales et nauséabonds et l'odeur infecte du tabac froid dans un intérieur. Dans une lecture tolérante de la loi Française définie par l'article l 3511-1 du code de la santé publique, le fait de vapoter dans un lieu publique ne devrait pas être sanctionné, en principe.

Nous ne ferons que rappeler que la cigarette électronique est moins chère que la cigarette tabac. C'est donc un moyen efficace de soulager le budget du fumeur. En plus, le fait de pouvoir au moins, réduire la consommation progressivement, contribuera aussi à diminuer les dépenses. Selon certains calculs, un fumeur moyen peut amortir ses cigarettes électroniques rechargeables en moins d'un mois.

A coté du paramètre santé physique, la cigarette électronique a un autre apport psychologique très important, celui de la gestuelle. Il ne faut pas oublier que dans l'action de fumer le fait comportemental est très important. En effet, fumer permet de ne pas être, ni paraître inactif. Fumer permet de ne pas avoir les mains vides, ça occupe et ça montre une occupation minimale. La cigarette électronique, est incontestablement un moyen de défoulement.

Les autres moyens de lutte contre le tabagisme

Il n'est pas possible de parler des atouts de la cigarette électronique dans le cadre de la lutte contre le tabagisme, sans parler des autres moyens de lutte. Ceux-ci concernent les substituts nicotiniques autorisés. Ces autres produits ne sont disponibles qu'en pharmacie.

Parmi les plus connus, citons : les gommes à mâcher, les pastilles, les timbres à la nicotine, les patchs, les inhalateurs, les comprimés, le Champix et le Zyban. D'autres méthodes plus contraignantes, comme la thérapie cognitivo-comportementale, l'hypnose, l'homéopathie ou l'acupuncture, auraient aussi démontrées leur efficacité. L'inconvénient des méthodes de sevrage par médicaments, c'est qu'elles n'apportent pas de réponse à la demande gestuelle de la personne.

Inconvénients

Au plan de la santé

Les personnes sujettes à des maladies cardiaques ou à des allergies à la nicotine doivent consulter leur médecin, avant de s'adonner à la cigarette électronique. Il en est de même des femmes enceintes. La vente aux jeunes mineurs, n'est pas non plus autorisée.

Cette cigarette de substitution, n'est pas encore considérée comme un traitement anti-tabac. L'utilisation de la cigarette électronique est déconseillée par l' ANSM, ou l'Association de sécurité sanitaire. Le motif invoqué, c'est que la nicotine est toujours classée substance très dangereuse. Néanmoins de nombreux médecins considèrent qu'étant beaucoup moins toxique que le tabac, la cigarette électronique est, au minimum, un moindre mal. Il faut aussi reconnaître que ce nouveau produit se heurte probablement au puissant lobby de l'industrie pharmaceutique et à celui tout aussi considérable des pharmaciens. Notons d'ailleurs que dans certains pays, le caractère médical de cette nouvelle cigarette, est reconnu, c'est le cas de l'Autriche.

Au plan de la loi

En France, l'article l 3511-1 du code de la santé publique définit comme étant des produits du tabac, les produits destinés à être fumés, prisés, mâchés ou sucés, dès lors qu'ils sont, même partiellement, constitués de tabac. Il en est de même des produits destinés à être fumés même s'ils ne contiennent pas de tabac, à la seule exclusion des produits qui sont destinés à un usage médicamenteux. Dans notre pays, c'est donc l'acte de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif qui est interdit et réprimé, sans distinction de la notion de tabac.

Exagérément stricte, la législation française sur le tabac n'exige donc pas une combustion du produit. C'est le fait qu'il y ait dégagement de fumée ou de simple vapeur d'eau, comme dans le cas qui nous intéresse, qui est prohibé, dès lors qu'il se produit dans un lieu à usage collectif. C'est hélas le sens de l'article l 3511-7 du code de santé publique. On peut espérer que cette rigueur excessive ne soit pas appliquée à la lettre. En effet, être verbalisé alors qu'on utilise une cigarette sans nicotine, ce serait carrément absurde !

Définition et historique

Définition

Actuellement beaucoup de fumeurs cherchent à perdre l'habitude de fumer du tabac, avec des méthodes plus ou moins efficaces. La cigarette électronique ou e-cigarette, leur offre la possibilité de substituer leur cigarette tabagique, par une copie parfaite de sa forme extérieure. La cigarette électronique est un produit électrique, dont l'objectif est de simuler l'acte de fumer une simple cigarette, sans en subir la pollution. La cigarette électronique comporte un système générateur d'aérosol, qui délivre une fumée « artificielle», à partir de vapeur. Ce générateur est composé d'un atomiseur, et d'une cartouche remplie de liquide, l' e-liquide. Comme pour la cigarette ordinaire, les stimulations sont assurées par l'aspiration de vapeur, et son inhalation par l'usager.

Une fumée factice et peu toxique sort également à l'expiration, et ressemble visuellement à de la fumée issue de la combustion du tabac. La sensation de fumer une cigarette, est alors donnée au « fumeur », par l'allumage d'une diode lumineuse située au bout de la cigarette. La vapeur contient moins d'éléments toxiques et notamment, ni nicotine, ni goudron. Il n'y a ni monoxyde de carbone, ni ammoniaque, ni acétone, non plus. D'après les fabricants, aucune des 4000 substances dites toxiques ou cancérigènes, ne s'y trouve. Différents arômes peuvent être mélangés à la vapeur, pour parfaire le goût du fumeur. Il peut ainsi « vapoter » avec le goût de la menthe, de la fraise, voire de tabac. C'est ainsi que l'on parle désormais plus de « vapoteur », que de fumeur. Le fumeur de la cigarette électronique, ressent les sensations du fumeur de tabac, sans en subir tous les inconvénients.

Historique

La cigarette électronique est un accessoire très récent. Le premier brevet a été déposé en 1963, par Herbert A. Gilbert. Cependant, les contraintes technologiques étaient telles, que ce brevet ne fut suivi d'aucune fabrication. La première fabrication d'un prototype de cigarette électronique n'a vu le jour qu'en 2001, grâce à Stéphane Vlachos, un étudiant en informatique.

Dans sa version actuelle, la cigarette électronique n'a été mise au point qu'en 2003. Son inventeur serait un pharmacien chinois portant le nom de Hok lik. Ce génial inventeur a fait breveter son invention auprès de l'organisation mondiale de la propriété intellectuelle. Dès l'année suivante, il commencera la commercialisation, en association avec la société Golden Dragon Holdings, devenu depuis la société Ruyan. Ces cigarettes fabriquées en Chine ont profité depuis de multiples améliorations.

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